Fendar Tales, RPG Heroic Fantasy
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Une première rafle

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Une première rafle Empty Une première rafle

Message  Karl Stognök Mar 17 Mai - 18:07

Un soir un peu plus arrosé que les autres, Katjya s'était laissé un peu allé. Bien que ses amies ne la comprenaient pas, elle, elle préférait les intellectuels. Plus l'homme possédait de connaissance, plus elle se sentait comme une mouche attirée par du miel. Bref, ce soir là à l'auberge, la jeune donzelle travaillait à séduire un bibliothécaire au comptoir alors que ce dernier, tout de se faire jouer autour par une si belle créature donnait plein de statistiques. L'un d'elles, fausse attira une répartie d'un autre homme de l'auberge, qui le corrigea. Les deux se tournèrent d'un même ensemble pour regarder qui venait de parler. D'une carrure respectable, bien bâtit, l'interlocuteur était habillé d'une toge d'érudit et faisait séché sa cape en feutre à ses côtés. Ne les regardant pas, il attendait sa consommation. Le bibliothécaire l'oublia, mais il se fît oublier à son tour par Katjya. Cette dernière dévisageait maintenant Karl. Un port altier, comme dans les maisons nobles, une assurance sans borne, un accent soigné. Il n'en fallait pas plus. Le miel, ce soir là, sentît très bon.

La peau pâle par manque d'exposition solaire, les traits tirés par la fatigue, de longs cheveux gris poivre, une barbe impeccablement soignée avec une ou deux journées de retard seulement. Ses habits bien arrangés mais datant, ne défirent pas l'impression que la jeune tourterelle s'était faites instantanément. L'homme devant elle était bien plus élevé socialement qu'elle, il était raffiné soigné, mystérieux et surtout très intelligent. Il parlait d'une voix ayant connu trop longtemps la poussière, un peu éraillée mais n'ayant rien perdu de sa passion. Des yeux brûlant d'un brun vif et d'un je ne sais quoi de puissant, distant, il répondait sans sourciller aux interrogations, répondant coup sur coup aux questions nombreuses de la donzelle, sans se montrer forcément intéressé. Elle dût forcer un peu le jeu pour remarquer les premiers signes de la tentation et s'esquiva avec l'homme. Ce dernier semblait maintenant bien convaincu qu'ils pourraient être seuls, sans être suivi. Sauf de quelques ombres ...

Arrivés à la demeure de Stognök, elle l'embrassa, fougueusement. Défoulant sa passion sachant qu'elle ne trouverait aucune satisfaction. L'homme la repoussa un peu, tenta de se contenir, et lui proposa de lui montrer ce qui faisait sa fierté, d'un calme innocent. Lâchant un regard discret du côté de ses amies, elles acceptèrent de faire leurs coups, à l'intérieur. Le couple entra, puis Karl demanda à Katjya de patienter. Se remettant présentable, enlevant sa cape, ne laissant que la bure paraître, il pris quelque chose dans sa bibliothèque. C'était ce que les extorqueuses attendaient, quelque chose de valeur. La courtisane se propulsa vers l'hôte pour le plaquer au sol. Grimaçant sous la douleur, la victime ne laissa échapper un son, comprenant que cela mettrait en jeu sa vie. Ravies d'avoir quelqu'un de si coopératif, les femmes commencèrent à piller les lieux. L'homme parla à la jeune femme sur son dos d'un ton plus que poli, calme et posé, cachant ou recelant un soupçon de menace. Elles ne devaient pas s'approcher de la bibliothèque. Malheureusement, la plus cupide d'entre elle y décoda la volonté de cacher quelque chose de valeur. Encore une fois, plus sévèrement, Karl demanda à ce qu'on laisse la bibliothèque tranquille. Mais il ne reçut comme réponse, qu'un coup de poignard de Katjya, puis un murmure d'excuse.

Au moment ou la cupide voleuse réalisa que dans ses mains, le livre de la bibliothèque, était en fait un manuscrit de nécromancie, Katjya s'effondra au sol, sous un éclat de lumière sanguine. Les cinqs autres extorqueuses se retournèrent, unies. L'immense bleu sur la tête de leur hôte s'était effacé, la blessure, presque mortelle dans le ventre de l'hôte se refermait devant leurs yeux effrayés. Il leva par le cou, le corps sans vie de leur amie, toute force vitale ayant été aspiré par le nécromancien. Devant ses victimes innocentes, Karl demanda encore une fois calmement, de laisser la bibliothèque tranquille. Cette fois-ci ne cachant nullement la menace, le regard dur, la posture voutée par les années d'études mais presque droite de convenance, le front baissé de défi, les lèvres pincés, sourcils froncés, Karl ne voulait pas que cela aille plus loin. Mais il tenait l'une des leur à sa merci.

Une d'entre-elles fît un mouvement pour détourner le regard de l'hôte histoire de laisser aux autres le temps de lancer des dagues ou de bondir. La diversion ne fonctionna pas. Se servant de la dague sous son avant-bras gauche, il se coupa d'un geste vif, toute la force vitale d'une victime aussi fougueuse était rentable, et laissa une goutte de sang être projetée par terre. Un mot de pouvoir suffit à achever d'activer le sort qui se tenait prêt depuis que le nécromancien en herbe l'avait maîtrisé. Le sol de l'appartement de mit à luire alors que les lames quittaient les mains des lanceuses, et les gestes terminèrent à l'instant. Un cercle de mort venait de réduire à néant la vie de cinq voleuses. Une toute jeune et naissante guilde de détrousseuses, instantanément presque disparue.

Un fracas de bruits mâts se produisit dans l'appartement du nécromancien. Cinq corps tombèrent sans distinction de l'endroit où ils le faisaient, ni dans quelle position ils allaient se retrouver. Seul au milieu de ce nouvellement formé charnier, Horrorra exulta, jouissant d'avoir enfin réussi une "pêche" de potentiels morts-vivants. Celle-ci, n'était sensé lui rapporter qu'une seule et unique victime et en voilà cinq. Il s'approcha de Katjya, celle qui l'avait séduit. Il avait espérer profiter une dernière fois de son humanité et avait pensé ne pas la tuer. Oui il était faible parfois, mais s'en était fini. Terminé ces temps-là. Aujourd’hui, il allait ressuscité ses premiers morts-vivants. Tranquillement, comme si ces morts faisaient partie de son quotidien, il verrouilla la porte de son domicile, laissa les cadavres dans les positions dans lesquels ils s'étaient effondrés. Il prit ses draps et les appliqua méticuleusement sur sa seule fenêtre, plaçant assez d'épaisseur pour tout couvrir et empêcher ce qui allait suivre de trop paraître.

Puis il apporta le cadavre de Katjya, visiblement l'aînée des sœurs, parce qu'elles se ressemblaient toutes sur son lit et la déshabilla complètement, n’hésitant pas à caresser certaines parties. Le lugubre et le malsain ne l’atteignait plus. Il devait apprendre à devenir à l’aise avec ces morts. Il passerait désormais la plus grande partie de sa vie en compagnie de ces êtres revenus de l’au-delà. Alors il baisa les lèvres pulpeuses et sans vie du cadavre. Il savait que ce corps sans aucune blessure apparente serait sa première réelle élue. Magnifique spécimen femelle que cette Katjya. Aimante des intellectuels et surtout son esclave pour l’éternité, elle sera une compagne idéale. Résistant difficilement à la tentation de faire courir ses doigts en d’autres endroits qui étaient si longtemps restés loin de sa vue, il réfléchit.

Horrorra ne pût s'empêcher de rire de la situation. C'était un fantasme de s'envoyer en l'air avec tant de jolies créatures féminines, lui il les avait eu à sa portée et par ses "talents" il les avait poussé à rester et à le servir, littéralement. Cette phrase, dite comme telle, le faisait rire. C'était des préoccupations tellement insensées face à ce qui s’en venait. La corruption des démons pouvait venir à bout des plus résistants et des plus droits de tous les paladins ou des prêtres. Karl l’avait vu et Horrorra était l’évolution du combat contre ces engeances. Seuls les morts-vivants ne pouvaient se laisser teinter de la déchéance la plus totale. Ce qu’il apportait dans ce monde, lui, le nécromancien, c’était la conscription obligatoire. Il obligeait ces âmes, insensibles à leur propre perte si proche, à rejoindre le combat éternel.

Sa détermination renforcée, il commença à incanter. Le sombre language honnie créé par les humains pour parler aux âmes de l’au-delà et pour les lier à nouveau à ce monde de force était fait d’une série de chuchotement impie et de froides injonctions, accompagnées de mouvements précis pour tordre les cordes qui relient les royaumes.


- Nocturnum forcis créatum delaum relm revenis on citis, nowom! Bis mas servantaum par eternis, cès sum jonctionis, nowom! Vos servantaum specis, vos servantaum nocturnum specis, vos servantaum citis, vos mas servantaum NOWOM!

À ces dernières paroles, le corps de katjya fût pris de convulsions et se calma aussitôt. Cela prendrait encore quelques instants avant qu’elle ne se transforme pour toujours. De bonne humeur, heureux de la suite des choses qui s’annonçait, Horrorra incanta ensuite une incantation moins puissante mais tout aussi utile.

- Nocturnum forcis créatum delaum relm revenis on citis, nowom! Bis mas servantaum par eternis, cès sum jonctionis, nowom! Vos servantum das chers, vos servantaum noctornum genris citis NOWOM!

Cette fois-ci, les quatre autres sœurs n’eurent même pas le temps de convulser. Leurs âmes furent arrachées du monde des morts et du paradis des dieux qu’elles servaient de leurs vivants. Ces corps, maintenant fait de simple chair et d’énergie provenant de la nuit et de la mort elle-même, le servait déjà en tant que zombies. Les premières conscriptions de son armée. Karl regarda encore une fois, sans plus aucune attirance le corps mort encore inanimée de sa première générale et se prépara à dormir. Envoyant les zombies nouvellement créés, discrètement dans les sombres égouts de la métropole. L’avantage de l’endroit où il était, c’était qu’un fort volume d’eau souillée coulait et que les corps, couchée dans le fond de cette rivière de rejets en toutes sortes, ne se verraient jamais. De plus, le cimetière n’était excessivement loin et qu’un tunnel creusé de jour comme de nuit depuis l’intérieur de la ville vers la fosse commune ou était empilé les cadavres des quêteurs, des pauvres et des criminels, ne se remarquerait jamais. Certes le cimetière était protégé des pilleurs et voleurs. Des patrouilles empêchaient que toutes les tombes nommées ne puissent subir d’affront. Mais … personne ne se souciaient de ceux enfouis et oubliés dans la fosse commune, surtout si c’était par le sous-sol que certains disparaîtraient.
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Message  Karl Stognök Ven 20 Mai - 22:53



Karl revenait de la boutique de potions et de bouquins en tout genre. Il partait des quartiers marchands richissimes et reconnus de Veila, du carrefour le plus gigantesque de la région pour se diriger vers les bas-quartier. Seuls les va-nu-pieds et les mendiants suivaient la même route que lui. Ceux qui essayait de le connaitre se faisaient expliquer qu'il avait fait voeu de pauvreté. Dans sa bure usée et ses sandales toutes aussi anciennes, il traversait quasiment complètement la ville, marchant paisiblement, évitant les secteurs trop chauds et faisant quelques haltes pour admirer les jardins et les lieux d'importance. C'était entre autre pour eux qu'ils faisait ce que tous considéraient comme des ignominies. La sauvegarde de ce monde passait par le sacrifice des âmes qui refusaient de voir la vérité. Les forcant à prendre les armes et défendre la réelle vaillance des volontaires. Pour rendre honneur à ceux qui ont tout sacrifiés et qui ont quand même failli. Si toute la bonne volonté n'y réussissait pas, lui, en passant par la noire volonté, y arriverait. Il défendrait ce monde une bonne fois pour toute contre les démons corrupteurs.

Karl arriva enfin chez lui. Passant la clé dans la serrure, il regarda tout autour de lui. Personne ne regardait dans la sombre allée qui menait jusqu'à la bouche d'égout qui était situé tout juste, à côté. Il tendis alors le chat vers la porte et la poussa avec. Aussitôt le petit félin feula de toute ses forces et tenta de s'échapper. Tous ses instincts se rebellaient contre la présence d'un non-vivant. Katjya, nouvelle vampire en ce monde, avait faim et elle attendait son met avec impatience. Mais encore faible qu'elle était, elle ne pouvait même pas une fraction d'instant, mettre ses membres à la lumière du jour. Aussi, la seconde où l'animal passa du soleil couchant à l'ombre de la pièce, il fût happé par des mains vide de toute vie naturelle. Cette voleuse/racketteuse surnommée Katjya fût autorisé à garder son surnom dans la non-vie, en tant que vampire. Elle accueillie son maître qui rentra à son tour de la manière que ce dernier lui avait enseigné, avec courtoisie et à la manière d'une femme au foyer. Intérieurement elle rageait, mais elle devait suivre les ordres de son créateur...

Je ne doit pas vouloir quelque mal que ce soit au maître, ni en faire ou par l'inaction le permettre.
Je dois obéir aux ordres du maître sauf si cela devait entrer en conflit avec la première loi.
Je dois sauvegarder mon existence tant que cela n'entre pas en conflit avec les deux premières lois.

Par ce trio de règles primordiales, qu'il avait créé à partir des règles d'enchantements de création de golems et autres créatures animées magiquement, il s'assurait une loyauté sans faille, et la meilleure compagne qui existe. Non seulement elle lui obéissait aveuglément comme un golem aurait pu faire, mais grâce à la nécromancie, la créature créé pensait et avait ses propres objectifs. Ces trois lois modifiés lui garantissaient que les volontés de la vampire nouvellement créée restent conjointes avec les siennes. Une création presque parfaite, encore faible mais dont les défaut deviendraient des qualités avec le temps et au fur et à mesure que sa propre puissance augmenterait. Contrairement à ce qui avait été créé quelques minutes plus tard, qui travaillait actuellement dans les égouts pour ouvrir un passage vers les fosses communes. Ces zombies n'avaient aucun libre arbitre, des coquilles vides, animé par une âme qui n'était même pas consciente de ce qui lui arrivaient. Que l'ironie était drôle de voir la belle Katjya qui prenait aussi bien "soin" de son maître alors qu'elle laissait ses soeurs pourrir dans les égouts s'écorcher les membres pour creuser au travers la roche et la terre pour rejoindre les fosses communes.

Toute son auto-psychologie destiné à lui faire oublier ses bas instincts humains, toutes ces années à se préparer à la solitude et voilà qu'il se surprenait à apprécier la docilité d'une vampire. Un être encore fait de chair et de chaleur, dont l'aura charmait ses victimes, il ne s'attendait pas à ce que sa solitude disparaisse en compagnie de telles créatures si lascives. Cependant, c'était bien ce qui se déroulait. Il se sentait adulé et toutes les bassesses que cette chose animée faisait pour s'attirer les grâces de son créateur, pour avoir de plus grosses portions de sang. Cette solitude et tous ces états d'esprits préparés étaient à remettre en questions. Il serait en vrai, un réel leader d'une armée sans aucun esprit et ses lieutenants seraient intelligents. De loyaux compagnons engagés comme lui dans un combat contre l'éternité. Vivement l'atteinte de la fosse commune ...
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